APPEL A LA MOBILISATION GENERALE et A L’INSCRIPTION SUR LES LISTES ELECTORALES

Gabonaises, Gabonais, amis du Gabon,

Chers compatriotes,

 Comme chacune et chacun le sait, 2023 est une année électorale décisive. Cette année, nous allons voter pour élire l’homme ou la femme qui va diriger notre pays pour les 5 prochaines années, et nous voterons aussi pour élire, en même temps, les Députés, les Maires, les Présidents des Conseils Départementaux et les Sénateurs.

 Et même si les dates exactes des élections ne sont pas encore connues, la campagne d’inscription sur les listes électorales a démarré.

 Ainsi donc mes chers compatriotes, à partir de ce 9 mai 2023, c’est-à-dire à partir de ce jour, et jusqu’au 7 juin prochain, toutes les gabonaises et tous les gabonais vivants au Gabon ou vivants à l’étranger et en âge de voter sont appelés à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

 Nous avons donc à peine 25 jours (en excluant les dimanches) pour nous inscrire en grand nombre sur les listes électorales.

DEBOUT PEUPLE LIBRE appelle donc, toutes les gabonaises et tous les gabonais épris de changement dans la gouvernance de notre pays, à se mobiliser et à s’inscrire sur les listes électorales.

 Pour voter et favoriser le changement que nous voulons tous, il faut être inscrit sur la liste électorale.

 Où et quand peut-on s’inscrire ?

Mes chers compatriotes,

Si vous vivez au Gabon, vous pouvez vous inscrire :

• Dans les gouvernorats
• Dans les mairies (mairies centrales et mairies d’arrondissements)
• Dans les Préfectures et Sous-Préfectures

Si vous vivez à l’étranger, vous pouvez vous inscrire :

• Dans les missions diplomatiques (ambassades et consulats)
• Ou postes consulaires existants

Les inscriptions sont prévues pour démarrer le 9 mai et se termineront le 7 juin 2023.

Qui peut s’inscrire sur la liste pour voter ?

Selon la loi, tous les gabonais âgés de 18 ans révolus et jouissant de leurs droits civiques sont concernés. Ainsi donc :

• Tous ceux qui ont 18 ans révolus, et qui n’ont jamais été inscrits ou n’ont jamais votés peuvent saisir cette occasion pour le faire et remplir leur devoir civique ;
• Tous ceux qui ont déjà été inscrits mais souhaitent changer de centre de vote doivent eux aussi, passer par la case inscription ;
• Tous ceux qui souhaitent déclarer le décès d’un parent dont ils ont vu le nom sur la liste électorale peuvent eux-aussi, informer l’administration et demander sa radiation ;
• Tous ceux qui sont déjà inscrits et souhaitent s’assurer que leur nom n’a pas été changé ou retiré des listes électorales peuvent eux-aussi, le faire.
  

Que faut-il présenter comme document à l’administration pour être inscrit ?

Pour que votre inscription ne pose aucun problème, vous devrez présenter à l’administration :

• Soit un acte de naissance légalisé (si vous êtes né au Gabon) ;
• Soit un acte de naissance délivré par l’autorité consulaire du pays où vous êtes né, et transcrit à la mairie du 1^er arrondissement de Libreville (pour ceux qui sont nés à l’étranger) ;
• Soit un jugement supplétif (délivré par le tribunal) ;
• Soit une carte nationale d’identité (même si la date de celle-ci est échue) ;
• Soit une récépissé de demande de carte nationale d’identité ;
• Soit un passeport biométrique ordinaire en cours de validité ;
• Soit un décret d’attribution de la nationalité gabonaise ;
• Soit enfin, un certificat de nationalité gabonaise.
  

Mes chers compatriotes,

Depuis 2016 et l’élection volée par le pouvoir actuel au prix du sang de nos compatriotes, nous n’avons eu de cesse de dénoncer la dérive dictatoriale dans laquelle ces gens se sont enfermés et l’abîme dans lequel ils entraînent notre pays.

Il ne vous a pas échappé que :

• En 2016, alors qu’il avait perdu les élections présidentielles au vu et au su du monde entier, le pouvoir confiscateur et la Cour Constitutionnelle familiale ont gonflé les chiffres du haut-Ogoué et justifié ainsi leur forfaiture ;
• En 2018, Ali Bongo avait la possibilité de rétablir la vérité et de quitter le pouvoir après son AVC. Mais il a choisi de nous infliger jusqu’au bout, l’humiliation d’un Président qui traîne partout ; Comme si l’homme qu’il est n’a même pas pitié de lui-même !
• En 2020, la Covid 19 a été le prétexte utilisé par le pouvoir usurpateur pour empêcher les gabonais d’exprimer leur contestation et de manifester librement. Tous les acquis de 1990 sont désormais piétinés par un pouvoir qui n’a pour seul objectif, que la conservation du pouvoir et de ses avantages, au prix de notre sang, de notre liberté et de notre épanouissement.
• En 2022, le pouvoir a fini par accepter le dialogue que nous appelions de nos vœux, mais il ne l’a accepté qu’après la pression internationale et dans le seul but de faire passer ses idées cyniques dont l’élection présidentielle ramenée à 1 tour Comprenez par là que pour eux, c’est plus facile de tricher et de voler les élections dès le 1^er tour comme en 2009 et en 2016.
• En 2023, alors que la fameuse Concertation n’a été qu’une occasion ratée pour préparer de vraies élections apaisées, le pouvoir a choisi d’une part, d’augmenter les enchères électorales en jouant l’élection du président par le Parlement contre l’élection du Président à un tour…..et d’autre part, il a choisi d’écarter la société civile et la diaspora d’une Concertation Nationale qui aurait pû être fructueuse pour tout le pays. Résultat, cette Concertation à laquelle d’importants partis politiques de l’opposition se sont retirés n’a réuni qu’une parti des gabonais, et n’a accouché que d’une élection à 1 tour qui se tiendra en 2023 en violation flagrante de la Constitution….mais comme disait quelqu’un, sous les tropiques, « la constitution, c’est vraiment les trous les trous… » !

 Nous le voyons tous, aussi bien politiquement qu’économiquement et socialement, notre pays souffre. Et ce ne sont pas les gesticulations de ce pouvoir qui sont de nature à nous rassurer ou à nous détourner de notre objectif.

 DEBOUT PEUPLE LIBRE et la majorité de notre peuple a choisi de se battre démocratiquement pour que le changement que nous appelons de nos vœux arrive.

En 2023, c’est « on GAGNE ou on GAGNE » et on prend le pouvoir pour l’exercer. Si comme moi, comme nous, vous partagez ce vœu et cette vision, si comme moi, comme nous, vous en avez marre de ces images d’humiliation du nom Gabon, si comme moi vous voulez que ce pouvoir tombe et que la Cour Constitutionnelle soit incapable de tricher une fois de plus…….alors inscrivez-vous sur les listes électorales et mobilisez autour de vous pour que chacune et chacun en fasse autant.

 Je vous remercie et je suis à l’écoute de vos questions.