ELECTIONS 2023 : LA FIN INCONTESTABLE DU SYSTEME BONGO-PDG EN MARCHE

Gabonaises, Gabonais, amis du Gabon,

Chers compatriotes, 

Comme je vous l’avais annoncé lors de mes dernières sorties, nous sommes entrés dans la dernière ligne droite avant le 26 août, jour arrêté pour les élections de 2023. Comme vous le savez, nous allons choisir l’homme ou la femme qui présidera à la destinée de notre pays pour les 5 prochaines années. Mais nous choisirons aussi les Députés qui voteront les lois qui régiront notre vivre ensemble. Et désignerons enfin nos élus locaux, c’est-à-dire celles et ceux qui dirigeront nos conseils départementaux et nos mairies. 

C’est le temps par excellence où la Démocratie pour laquelle de nombreuses personnes se sont battues avant nous doit prendre le dessus. Le temps par excellence où chacun de nous est appelé à se prononcer sur le Gabon dont il rêve et qui devra être mis en œuvre par celles et ceux qu’il ou elle choisira. Seul (e) devant l’urne, chacune et chacun, en conscience, et malgré les 5 ou 10 000 frs qu’on vous aura donné, devra se déterminer en tenant compte de sa situation personnelle, de la situation de celles et ceux qu’il aime et qu’il ou elle voit souffrir tous les jours autour de lui ou d’elle.

Chacune et chacun devra se demander si de façon objective, ce qu’il voit autour de lui est conforme au Gabon dont il ou elle rêve et au Gabon que celles et ceux qui nous ont volé l’élection de 2016 avaient promis de bâtir.

Mes chers compatriotes, chers amis,

Si cette élection se tient finalement à la date indiquée, elle doit être le moment où, au fond de chacun de nous, dans nos têtes, dans nos cœurs, et dans notre vote, nous SANCTIONNONS clairement et fermement le pouvoir usurpateur Bongo – PDG pour ses mensonges 14 années durant, son absence de bilan après 14 années de ruine et de gabegie à la tête du Gabon, mais aussi pour la dégradation de l’image de notre pays à l’international, et les humiliations qu’il nous fait vivre chez nous et à l’étranger.

Mes chers compatriotes, chers amis,

Le 25 juin dernier, je vous avais annoncé la candidature de Bongo Ondimba Ali, l’usurpateur en chef du système que nous allons faire tomber dans les urnes. Je vous avais même indiqué que, prisonnier du clan dont il sert les intérêts, c’est-à-dire, Sylvia BONGO VALENTIN, Nouredin BONGO VALENTIN, l’ensemble des imberbes qui composent ce que les uns appellent « la young team » et que moi je désigne par « l’incompétence et l’arrogance team » ainsi que la légion étrangère qui les accompagne, il allait choisir de ne pas se retirer et de ne pas libérer le Gabon volontairement. Pour ceux qui doutent encore, vous savez désormais que ce monsieur s’est définitivement enfermé dans le mensonge. Mensonge sur sa santé, mensonge sur son bilan et nous voyons même qu’il est tellement conscient de son échec qu’il n’a plus rien à proposer et se contente de parler de son « ambition pour le Gabon » sans la définir ou lui donner un cap. Un président sans vision qui se contente de confisquer le pouvoir, ruiner le pays, nourrir son clan et se trainer partout sans la moindre pitié pour lui-même ou la moindre vergogne pour le pays et le peuple qu’il est censé représenter !

De quoi parlons-nous et pourquoi devons-nous rejeter Bongo Ondimba Ali et sa candidature de trop ?

Personne n’a oublié que depuis 2009, Bongo Ondimba Ali, est arrivé par effraction à la tête du Gabon. Il a perdu les élections face à André Mba Obame et à Pierre Mamboundou. Il le sait, et il sait que nous le savons.

En 2016, abandonné de tous, il s’est appuyé sur la GR et la Cour Constitutionnelle présidée par sa belle-mère pour se maintenir au pouvoir après avoir massacré nombre de nos compatriotes. Un jour, ceux qui ont commis ces crimes répondront de leurs actes ! Qu’on se le dise.

En 2023, plus affaibli que jamais, et pris à son propre piège de confiscation du pouvoir, le voilà qui feint de croire qu’il peut gagner une élection au Gabon où depuis sa jeunesse, il est détesté et méprisé par tous ceux qui le fréquentent et le voient gérer un pays comme une épicerie biafraise. Au fond en le regardant, il me fait penser à cet ancien président d’Haïti que certains avaient surnommé « baby Doc » et qui avait fini déposé par l’armée de son pays tellement il avait mis le pays au sol !

Mes chers compatriotes, chers amis,

A ceux qui, parce qu’ils mangent encore grâce au système Bongo-PDG ou se contentent des subsides qu’on leur distribue pour les acheter oublient que l’avenir d’un pays n’est pas une affaire d’égoïsme personnel, je veux dire qu’il est encore temps de quitter le navire et de rejoindre le peuple qui aspire au changement et entend imposer la fin du système Bongo-PDG en perdition.

Avant d’aller plus avant, je voudrais partager avec vous quelques réflexions sur la situation du pays et le bilan de Bongo Ondimba Ali en 14 ans de pouvoir.

Vous avez sans doute suivi le travail réalisé par des experts gabonais de la diaspora et des citoyens dans tout le Gabon, sous la supervision de M. Mays Mouissi et Harold LECKAT, rapport qui est venu confirmer, preuves à l’appui, que sur les 105 promesses de Bongo Ondimba Ali, il n’en a réalisé que 13.

Dans une intervention que j’avais faite le 2 juin dernier, j’attirais votre attention sur l’absence de bilan du clan Bongo-PDG au pouvoir.

Je vous invitais à ne pas oublier que Bongo Ondimba Ali et ses amis se sont imposés à la tête du Gabon en 2009 après une élection qu’ils avaient perdue. Ils déclinaient alors une vision contenue dans leur Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE). Pour eux, à l’horizon 2025, le Gabon devait être un pays émergent.

Vous vous souvenez que leur Gabon émergent reposait sur 3 piliers :

  • Le Gabon Industriel,
  • Le Gabon des Services,
  • Le Gabon vert (ou Gabon Durable)

Souvenez-vous aussi qu’avec eux :

  • La consolidation de l’État de Droit interdirait qu’un gabonais soit maltraité ou arrêté et emprisonné sans être jugé ; avez-vous l’impression qu’ils ont tenu parole ? Que fait Jean-Rémy YAMA, leader syndical d’envergure en prison ? Une détention préventive qui n’en finit plus et il n’est pas le seul dans cette situation.
  • Avec eux, la décentralisation devait être une réalité ; vous la voyez ?
  • Avec eux, les finances publiques devaient être mieux gérées ; nous sommes tellement endettés aujourd’hui que nous sommes désormais sous surveillance du FMI ;
  • Avec eux, la moralisation de la vie publique changerait la perception que nous avons de l’élite pdgiste dirigeante ; regardez comment cette élite PDG manque de respect aux responsables politiques de l’opposition, ce matin encore ;
  • Avec eux, les Gabonais auraient des infrastructures qui impulseraient un véritablement développement économique de notre pays ; vous les voyez ces infrastructures ? Elles sont où ? La seule chose qu’ils ont faite, c’est de vendre le pays à Olam, à Arise et à d’autres sociétés dans lesquelles ils ont des actions ;
  • Avec eux, les Gabonais seraient mieux responsabilisés et seraient poussés à être plus entreprenants pour créer des champions nationaux ; vous les voyez leurs entrepreneurs ? ils ont créé combien d’emplois ? Ils sont implantés où ?
  • Avec eux, on devait voir une vraie lutte contre les inégalités sociales, la pauvreté et l’exclusion. Regardez autour de vous. La pauvreté a diminué ? les inégalités ont diminué ? l’exclusion a disparu ? combien avez-vous de jeunes au chômage dans vos familles ? combien d’enfants déscolarisés autour de vous ?
  • Avec eux, la formation professionnelle devait être relancée ; regardez le centre Basile Ondimba, demandez aux jeunes qui en sortent s’ils sont bien formés et s’ils trouvent un emploi ?
  • Avec eux, il y aurait de l’eau et de l’électricité pour tous les Gabonais ; on peut pourtant citer les nombreux quartiers de Libreville, de Port-Gentil, de Franceville, d’Oyem, de Mouila, de Tchibanga, de Makokou et d’ailleurs, qui passent des jours et des semaines entières sans eau potable et sans électricité. On nous parle même aujourd’hui de la future faillite de la SEEG. Ainsi donc après l’échec de leur tentative d’imposer un étranger sans lien avec notre pays à la tête de ce fleuron national, ils ont décidé de la liquider ! Soutien aux nombreux salariés de la SEEG qui, je l’espère, ne baisseront pas les bras et résisteront face à l’inacceptable. Je vous invite nombreux à nous mobiliser à leurs côtés.

Vous le voyez mes chers compatriotes, chers amis,

Le magazine du PDG a beau essayé de parler de « Bilan globalement positif », il confirme par ce titre alambiqué que même pour eux, ce bilan est insignifiant sinon inexistant et le mot « globalement » en dit long….pourquoi donc aller voter pour un pouvoir dont l’incapacité n’est plus à démontrer ? Il ne s’agit pas ici de refuser d’aller voter mais bien au contraire il est question de voter massivement contre eux, de sécuriser nos votes en restant jusqu’à la fin du dépouillement et en étant près à la bagarre lorsqu’ils voudront annoncer de faux résultats :  METTONS-LES DEHORS !

S’agissant des enjeux de cette élection,

DEBOUT PEUPLE LIBRE est clair sur ce point. Nous avons appelé tous les Gabonais à s’inscrire massivement sur les listes électorales et nous saluons leur mobilisation.

Cependant nous constatons que les manigances du pouvoir se poursuivent et nous tenons à les dénoncer avec force. Que doit s’agit-il ?

Nous notons que le Centre Gabonais des Elections (CGE) a d’une part, convoqué le corps électoral à une date déterminée alors que les règles applicables au processus électoral ne sont clairement pas appliquées et respectées. Ainsi, on nous dit que la liste électorale pourrait passer de près de 627 805 électeurs en 2016, à plus de 1 200 000 électeurs en 2023. Mais d’où viendrait ce gonflement subit du nombre d’électeurs ?

Ce fichier a-t-il véritablement été nettoyé ou est-il simplement gonflé à dessein ? D’autre part, chacun a-t-il pu s’assurer que son nom y figure ? Et puis, pourquoi certains gabonais de l’étranger ne pourraient pas voter ? Mais encore, comment se fait-il qu’on veuille imposer aux électeurs de ramener les bulletins de vote qu’ils n’ont pas utilisés ? Ce qui par ailleurs serait une régression de plus parce que cette mesure avait été corrigée par l’enveloppe « poubelle » parce que le fait de ressortir avec les bulletins de vote qui n’ont pas été mis dans l’urne était utilisé par le système pour acheter les votes.

Qu’elle est cette volonté de contrôler les Gabonais et leur vote ? Le vote de chacun est secret, confidentiel et exprime la liberté de choix individuel !

Mes chers compatriotes, DEBOUT PEUPLE LIBRE appelle tous les leaders de l’opposition et leurs militants, mais aussi toute la société civile et tous ceux qui veulent le changement à faire le siège de la CGE et du ministère de l’Intérieur pour empêcher ces manipulations d’un autre âge, expression d’un pouvoir aux abois ! Nous ne nous laisserons pas faire.

DEBOUT PEUPLE LIBRE appelle l’attention des amis et partenaires du Gabon sur ces tentatives de manipulation et de contrôle du processus électoral.

Compte tenu de tout ce qui précède, DEBOUT PEUPLE LIBRE appelle à un audit du processus électoral et dans les prochains jours, nos experts s’exprimeront sur ce sujet.

S’agissant de l’opposition et de son organisation, DEBOUT PEUPLE LIBRE se réjouit d’avoir vu l’unité des leaders de l’opposition devant le Parlement pour exprimer leur mécontentement. Cette unité est notre force. Ne la négligeons pas. Les Gabonais sont à bout. Ils n’en peuvent plus de ce pouvoir usurpateur, criminel, assassin, et corrompu qui ruine les rêves et les espoirs de tant d’entre nous !

Mes chers compatriotes, chers amis,

Ce combat n’est pas le combat d’une ethnie, ni celui d’une province, il est le combat pour la construction d’un Gabon nouveau. Il est le combat pour l’espoir et la Renaissance de notre pays.

Nous pouvons et nous devons sortir notre pays du marasme politique, économique et social dans lequel ces gens l’ont plongé ! Ils promettaient l’émergence, ils ont produit l’immersion ! A nous de ramener notre pays à la surface. 

Je vous l’ai dit, LA REPUBLIQUE EST EN DANGER et nous tous avec ! Si nous ne nous mobilisons pas, nous n’aurons que nos yeux pour constater leur fraude et continuer à pleurer et à dire « on va encore faire comment » !

Gabon, lève-toi et marche ! Personne ne viendra nous libérer de l’extérieur. La vérité et la force sont en nous. Nous ne sommes pas plus faibles que d’autres peuples qui se sont libérés. Aujourd’hui, en France on fête le 14 juillet. Jour de la Libération et de Prise de la Bastille. Le roi a été arrêté et décapité. C’est le prix de la Liberté.

Je vous le redis, 2016 nous a montré la voie. La victoire est possible. Leur imposture est arrivée à son terme.

Que Dieu bénisse notre beau pays.

Je vous remercie et je me tiens à l’écoute de vos questions.